LA LÉGENDE DE LA PIÈCE DE GRAND-MAMAN
Alioce Ricard, 10 ans
Un matin, où le temps était pluvieux, dans une petite maison à la campagne, vivait une grand-mère et une petite fille nommée charlotte. Ce matin-là, charlotte était dans la chambre de sa grand-mère en train de fouiller dans le placard. 10 minutes plus tard, elle trouva une vieille pièce de monnaie de 50 cent. Elle était différente des autres pièces qu’elle avait. Il y avait :
• Un lion
• Une licorne
• Une couronne
• Un trèfle
• Un chardon
• Une rose
Et une fleur de lys.
Charlotte alla voir sa grand-maman pour savoir où elle avait eu cette pièce. Sa grand-maman lui répondit :
- Cette pièce, je l'ai eue de ton arrière grand-papa. Il m'a dit que cette pièce racontait l’histoire d’un de nos ancêtres qui s’appelait Raphaëlle.
Veux-tu que je te la raconte ?
- Oui ! oui ! raconte !!!
- D'accord charlotte, je vais te la raconter.
Il était une fois, une petite fille nommée Raphaëlle. Elle vivait avec ses parents dans un château magnifique à côté d’une forêt enchantée. Le magnifique château était blanc avec des portes bleues, des volets bleus et des tuiles dorées sur toit.
Un matin, Raphaëlle alla voir sa meilleure amie Camille pour lui demander de l’accompagner dans la forêt enchantée. Camille sauta de joie ! Les deux filles étaient déterminées à prouver à tous les villageois que la forêt n’était pas dangereuse.
Raphaëlle et Camille s’aventurèrent alors dans la forêt. Après une heure de marche elles tombèrent nez à nez avec un lion menaçant debout sur un tapis de trèfle. Camille eu peur et alla se cacher derrière un arbre. Mais, Raphaëlle vit dans les yeux du lion qu’il y avait de la bonté. Elle comprit qu’il n’était pas méchant. Alors, elle ramassa tous les pétales de roses aux alentours. La jeune fille mit les pétales de roses au creux de sa main et souffla sur les fleurs en direction du lion. Ce dernier comprit que les jeunes filles ne voulaient pas l’attaquer. Alors, le lion abandonna son air menaçant et donna aux fillettes deux trèfles en or en signe d’amitié.
Raphaëlle et Camille continuèrent leur chemin. Soudain, un énorme serpent vénéneux surgit devant elles. Il protégeait une fleur de lys en or qu’il avait volé à la fée de la rivière rose. Il les attaqua et le lion surgit derrières les deux filles pour les protéger. Il donna un coup de griffe dans l’oeil du serpent.
Blessé, le serpent continua tout de même son attaque. Raphaëlle trouva une énorme branche. Elle frappa si fort sur la tête du serpent que ce dernier mourut sur le coup. Camille s’empara de la fleur de Lys.
Malgré l’attaque du serpent, les deux jeunes filles décidèrent de continuer leur chemin.
Un peu plus loin, Camille aperçu un renard qui semblait malade. Raphaëlle eu pitié du renard et se rappela d’un remède qu’elle avait appris. Elle devait trouver trois chardons, six pétales de roses, une fleur de lys et trois trèfles à quatre feuilles. Camille avait ramassé pendant le trajet un bouquet de chardon. C’était une chance, car ces fleurs étaient rares dans les parages. Il restait à Raphaëlle quelques pétales de roses. Il ne restait plus qu’à trouver des lys et du trèfle. Camille connaissait bien les plantes. Elle savait que les trèfles poussaient sous les chênes et que les lys se trouvaient à côté des gros rochers. Au bout de cinq minutes, les deux filles avaient tous les ingrédients pour la recette.
Raphaëlle cuisina le remède et guérit le pauvre renard. Afin de remercier les deux jeunes filles de l’avoir sauvé, le renard les guida à la fée de la rivière rose.
Raphaëlle et Camille étaient excitée de pouvoir rencontrer la fée en personne. La fée de la rivière leur dit :
- Bravo les filles ! Vous avez fait preuve d’un grand courage. Vous avez transformé un lion menaçant en ami. Vous avez vaincu le serpent des terreurs et retrouvé mon lys doré. Vous avez sauvé de la mort mon fidèle ami le renard. Pour vous remercier de tout ce que vous avez fait pour moi et pour la forêt, je vous donne une licorne sacrée et une couronne représentant les plantes qui vous ont aidées : le lys, le chardon, le trèfle et la rose.
Les deux filles étaient si contentes qu’elles avaient envie de crier ! Elles rentrèrent chez elles sur le dos de la licorne. La licorne était
ravissante. Elle était rose avec des ailes mauves et brillantes.
Depuis ce jour, au village, tout le monde racontait les exploits de Raphaëlle. Sa mère décida de faire graver une pièce racontant son histoire.
-Elle t’a plus mon histoire charlotte ?
-Oui !!!!!! Elle était trop cool. En plus j’adore les licornes et les lions. Cette histoire parle de tous les dessins qu’il y a sur la pièce.
-Tu as raison ma puce mais il est tard maintenant. Il est temps de se coucher. Bonne nuit ma chérie !
- Bonne nuit Grand-maman ! Et merci encore pour L’histoire.
C’est en 1870 que les premières pièces de cinquante cents ont été introduites dans la circulation au Canada. À cette époque, toutes les pièces canadiennes arboraient le même motif, soit des rames de feuilles d’érable entourant la dénomination monétaire et l’année d’émission.
C’est en 1937 que les armoiries canadiennes font leur apparition sur la pièce de cinquante cents. Elles furent modifiés en 1959 et la version actuelle a été adoptée en 1997.
Symboles
La pièce de cinquante cents renferme de nombreux symboles inspirants avec lesquelles il est plaisant de construire une histoire. Le jeune pouvait utiliser un ou plusieurs éléments afin de créer son récit et n'était pas jugé selon le nombre choisi.
• Lion
• Licorne
• Couronne (Royauté)
• Trèfle
• Chardon
• Rose
• Fleur de lys
* Feuille d'érable
• Etc